Expositions : François Mangeol & Anaïs Tondeur

BAG a le plaisir d’inviter François Mangeol et Anaïs Tondeur. Cette double exposition mêle des techniques diverses et des oeuvres engagées qui esquissent un regard sensible sur la crise écologique.### **François Mangeol**

**_«  Mon travail porte sur les signes, leur forme, leur langage, cherche à les prendre à revers dans un monde saturé d’images, de codes (les algorithmes, par exemple) dont on ne maîtrise pas toujours les tenants et les aboutissants. Je souhaite poser questions aux visiteurs « Qu’est-ce que vous voyez ? Comment ça vous touche ? » comme un début de conversation, d’échange._**
Une façon aussi de montrer, je crois, que pour voir il faut d’abord regarder, prendre le temps. À travers ma pratique, j’explore le champ de la sémantique et de la poésie qu’elle peut générer. Une poésie qui convoque bien souvent une réflexion sur la temporalité, les relations entre l’homme et son environnement au sens large et donc un regard sur nos préoccupations contemporaines.
**Avec une volonté de cultiver l’ambivalence et de fuir l’univoque au profit de la nuance, je cherche à faire un lieu d’inter-subjectivité. » FM**

### **Anaïs Tondeur**

**_Là où les images naissent de l'air et de la terre._**
Alchimiste de l'image, Anaïs Tondeur révèle les paysages à partir de leurs milieux. En développant des pratiques photographiques expérimentales, elle propose une approche sensible de questionnements écologiques. 
Avec Anaïs Tondeur, l'air qu'on respire et la terre qui nous porte sont les matériaux révélateurs des images.
De Noir de Carbone, série de photographies de paysages créées avec le noir de carbone contenu dans leur atmosphère et collecté par l’artiste sur ses masques respiratoires. Aux Terrachromies pour lesquelles c'est la terre même de sites chargés d’histoire, comme l'immense chantier du Plateau de Saclay, urbanisation de terres agricoles, qui devient le matériau physique de l'artiste pour tirer le portrait de ces sols qui changent profondément. 
**En version installatoire, photographies et éléments nous font ressentir pleinement les milieux de vie parmi lesquels nous évoluons.**