LA CITÉ DU VIN : UNE VISITE CAPITALE
Une visite de la capitale mondiale du vin n’est complète qu’après celle des 8 étages de la Cité du Vin. En commençant par le dernier, le Belvédère, d’où la ville se déploie sous nos yeux dans tout son éclat. On sait cela depuis son ouverture, il y a 7 ans. Mais plus que jamais en cette année 2023, les bordelais aussi sont invités à découvrir toutes les nouveautés que la Cité a à offrir depuis sa réouverture. L’attrait principal de cette «rentrée» réside dans le renouvellement de l’Exposition Permanente, qui en fait une expérience complète. La scénographie, les équipements numériques, les productions multimédia ont en partie changé. Des espaces thématiques ont fait leur arrivée, avec le survol des vignobles du monde sur 3 écrans géants, l’élaboration du vin, les films autour du vin, et ainsi d’espace en espace jusqu’à la saga des Bordeaux, dévoilant l’importance de son port dans la construction du mythique «vin de Bordeaux». Modulor, un tire-bouchon géant, œuvre d’art monumentale signée de l’artiste spécialiste de la démesure Lilian Bourgeat complète ces nouveautés. Le Vivant et l’Homme occupent aussi une place plus importante, toujours à travers des dispositifs audiovisuels sur mesure au milieu des 3000 m2 présentant l’épopée de la culture du vin, ce vin qui a ouvragé l’existence des hommes et leurs lieux de vie. Un vin que l’on pourra apprendre à déguster de façon alternative à l’offre de dégustation déjà présente, grâce au parcours immersif Via Sensoria que chacun-e pourra expérimenter, petits et grands, amateurs de vin ou pas. Le parcours se divise en 4 espaces immersifs où les participants sont conduits à s’interroger sur leurs émotions au cours de la dégustation. Déguster le vin de façon renouvelée est bien le mode choisi désormais, et l’Atelier Bordeaux 360° en complète le dispositif, en plongeant les visiteurs dans l’environnement sonore et visuel du vin de Bordeaux qu’ils dégustent, au rythme des saisons, et du Médoc au Libournais. Expérience unique d’éveil de tous les sens à vivre pendant une heure.
Par José Ruiz
