FESTIVAL D’UZESTE
Jazz, philo, débats et poésie : la 46e édition de la Hestejada de las arts
(la Fête des arts, en gascon) promet une fois encore d’être une belle parenthèse, joyeuse, créative et combative. Cette année, on retrouve bien sûr Bernard Lubat et André Minvielle, mais aussi Serge Teyssot-Gay, Leïla Martial ou Jacques Bonnafé, côté musique, et Gérard Noiriel, Georges Didi Huberman
ou Gilles Perret, côté débats. Et plein d’autres surprises.
Dans les granges, les jardins, aux terrasses des bistrots, sur les places, à L’Estaminet, « le labo-base » ou sous le chapiteau dressé pour l’occasion, « La grande Manifestivité d’occitane océanique » pilotée par la Cie-Lubat de Jazzcogne se joue partout dans (et avec) Uzeste, ce village girondin de 350 habitants, au bord de la forêt landaise, à une petite heure de Bordeaux. Concerts itinérants, bonne humeur et réflexions joyeusement élevées, la Hestejada de las arts, est à l’image de son fondateur, l’inclassable Bernard Lubat : « Contre la musique à vendre, je défends la musique à vivre. On n’est pas des marchandises. J’en peux plus des festivals consanguins où il n’y a que du jazz, que du rock… Le nôtre est toujours de mauvaise foi. Il est à l’imparfait du subjectif. Il est L’Homme révolté de Camus ».
A l’heure où nous bouclons, le programme d’Uzeste, lui n’est pas bouclé. S’il reste des incertitudes, des flous (artistiques) et quelques indécisions, certains rendez-vous sont déjà confirmés. En voici la primeur.