INITIAL FESTIVAL BORDEAUX

Un méga festival techno tombe du ciel en terre girondine ! Une vingtaine d’artistes, 3 scènes, 2 jours, une programmation XXL, bienvenus au Initial Festival. La première édition avait attiré quelques 15000 festivaliers en 2022, soit une belle affluence pour une première ! Aucun doute, ce cru 2023 devrait attirer foule au Parc des Expos.

Bien que Bordeaux soit une ville pionnière en matière de musiques électroniques, les grands rassemblements ont toujours été plutôt rares. Les « anciens » invoqueront le nom de Millésime Festival qui se tenait au début des années 2000 à Cussac-Fort-Medoc dans une version un peu plus grand public que l’édition Réolaise, plus extrême. Mais depuis, les organisateurs de festivals électro ne se sont pas bousculés. Fever, spécialiste mondial de « l’expérience » déroule son savoir-faire, son appétit pour les gros événements et compte bien « coacheliser » Bordeaux Nord ! Côté musical, les principales nuances de techno seront bien représentées : de la house la plus fraîche à la techno sombre, en passant par la minimale ou l’electro-indus Berlinoise. L’espace brut, mais vaste du Parc Expo accueillera donc trois scènes dont une « extension 360 » équipée de 16 hauts-parleurs, pour une immersion totale et spatiale des danseurs. Des food trucks ainsi qu’une chill-zone viendront compléter l’offre et revitaliser les festivaliers.

Les amateurs de musiques électroniques pourront retrouver une belle sélection de djs, emmenés par deux têtes d’affiche féminines le vendredi : la star Belge Amélie Lens et Anetha, élevée sous le soleil Bordelais et partie voguer sur les dancefloors du monde entier. Le samedi les allemands de Fjaak, le globe trotter Marseillais Folamour et le super poids lourd des danceflloors Maceo Plex mèneront la danse jusque tard dans la nuit. La prog fait également la part belle aux artistes locaux émergents : Mates & Distill, spécialistes des petits matins et larges après-midi, Mary B et Salomée du crew iBoat, ou encore Alias du collectif Fugitiv’ viendront compléter le casting. Line up complet ci-dessous.

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ANETHA TOLD YA !

Anetha, vos papiers s’ił vous plait ?
Tu es née où et quand ? Profession ?

Née à Bordeaux, en 1989. Je suis artiste, productrice de musiques électroniques, dj et aussi architecte de formation. Je gère aussi un label qui s’appelle Mama told ya, et j’ai co-fondé Mama Loves ya, une agence que l’on aime considérer comme une famille, qui est là pour aider les profils plutôt émergents sur tous les aspects de leur carrière.

Comment devient-on dj techno ?
Tu écoutais quoi quand tu étais petite ?

Je ne me suis jamais dis quand j’étais plus jeune et que je commençais à écouter de la musique ou à jouer que j’en ferai un métier et que j’atteindrai un tel stade. Mes parents écoutaient pas mal de musique électronique, de new wave et cold wave à la maison. Et petit à petit ça a dévié sur la techno lorsque j’ai commencé à sortir. Ça s’est fait naturellement 🙂

Architecte de formation ? Ton papa t’as dit « passe ton diplôme d’abord ? »
C’est pas du tout le genre de mes parents d’imposer ça comme ça 🙂 D’ailleurs je les remercie encore de ne jamais m’avoir contrainte, et au contraire de m’avoir encouragée à explorer. Je crois que c’est surtout moi qui souhaitait terminer mon diplôme, par réflexe ou sécurité, comme une envie de finir les choses. Et puis surtout au début de ma carrière la scène était différente de ce qu’elle est maintenant, donc j’ai pu faire les deux jusqu’à mon diplôme – d’autant plus que les 2 disciplines sont au final assez complémentaires.

Architecture et techno, en 5 lignes,vous avez 2 mn.
Alors justement, le grand point commun entre les deux, c’est la création d’une expérience immersive pour l’utilisateur/auditeur. Par la forme, par la structure, par le rythme, par
les ambiances, par les textures aussi. Une expérience qui a pour objectif de provoquer des émotions. On ne crée pas pour créer, mais pour émouvoir, se mouvoir dans l’espace.

Tu écoutes quoi dans ton casque à l’aéroport entre 2 vols ?
Rien de spécial, un peu de tout. C’est des moments que j’utilise souvent pour justement digger des nouveaux sons pour mes sets. J’en profite pour explorer, voyager entre les styles et me laisser porter.

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