IL N’Y A PAS DE AJAR

Delphine Horvilleur est rabbin et écrivaine et s’attache à dénoncer les combats identitaires. Avec Il n’y a pas de Ajar, elle rend hommage à Romain Gary, son fantôme, qui par un fameux canular remporta une 2e fois le prix Goncourt. De cette entourloupe littéraire, elle crée Abraham Ajar, fils d’Émile, fils d’une invention.

Car ce que nous dit Gary, c’est que la fiction nous offre la possibilité de nous réinventer, qu’« on n’est pas ce que l’on dit que l’on est ». Seule en scène, Johanna Nizard interprète ce monologue contre l’identité (sous-titre de l’essai) ponctué d’humour noir, avec brio. Jouant sur les fluctuations d’identité, cette mise en abîme teintée d’étrangeté se révèle sacrément magnétique.

Plus d’informations sur le site du Théâtre des 4 Saisons.

Et toi, tu fais quoi ce week-end ?

Le 23 mai à 20h15
Théâtre des 4 saisons, Gradignan.
Théâtre